mercredi 22 avril 2020

Vous voulez du génie ?



Coucou les amis !
J'espère que vous allez bien ? Aujourd'hui on se retrouve pour une nouvelle vidéo et... Attendez ! Qu'est-ce que je raconte, moi ? Je ne suis pas youtubeur... Je recommence. 

Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel article consacré à l'un de mes artistes favoris qui, sans aucun doute, apporte continuellement un renouveau dans son domaine de prédilection. Je veux, bien évidemment, parler d'Alex Ross

Pour ceux qui ne connaissent pas Alex Ross, voici quelques éléments pour en apprendre davantage : 
Alex Ross, né en 1968 à Washington, fait ses débuts auprès du journal The New Yorker en 1993, puis en devient employé en 1996, comme critique musical. Alex Ross, c'est lui...


Stop ! Arrêtez tout ! Je me suis trompé de gars ! Ce n'est pas le bon ! Excusez-moi pour la confusion ! 

Celui dont je veux vous parler, c'est lui : 


Alex Ross, de son véritable nom, Nelson Alexander Ross, est un dessinateur de comics né en 1970 à Portland, dans l'Oregon (je n'ai pas plus d'informations, ni sur le numéro de sa rue, ni sur son quartier). Il travaille exclusivement en couleur directe

La couleur directe est un procédé par lequel la couleur et le tracé du contour au noir ne sont pas séparés. Et, honnêtement, ça envoie du lourd. On pourrait presque croire à de la photographie. Une véritable oeuvre picturale. 

Alex Ross est découvert grâce à la mini-série Marvels (1994), scénarisée par Kurt Busiek pour Marvel Comics. Dans cette série, les lecteurs redécouvrent l'histoire de l'un des nombreux univers Marvel, depuis la naissance de la Torche jusqu'à la mort de Gwen Stacy. Mais cette fois-ci, à travers le regard du reporter Phil Sheldon. De quoi se replonger dans les origines des super-héros, mais d'un point de vue différent. 


En 1995, Alex Ross, Kurt Busiek et le dessinateur Brent Anderson créent le comics Astro City, d'abord publié par Image Comics, puis Homage Comics (c'est drôle, "Image" et "Homage", ça se ressemble un petit peu !). Cette fois, il ne s'agit pas de présenter les super-héros célèbres, mais d'autres qui leur ressemblent étrangement (c'est une sorte de gros clin d’œil, vous suivez ?). Ainsi, Samaritan évoque le personnage de Superman, Winged Victory, celui de Wonder WomanJack-in-the-Box, celui de Spider-Man et ainsi de suite. 
L’intérêt de ce comics est de montrer comment les gens ordinaires vivent en sachant qu'il y a des super-héros, comment les super-héros, eux-mêmes, vivent au quotidien avec leurs pouvoirs et surtout d'explorer tous les clichés du monde super-héroïque. 



En 1996, Alex Ross s'associe à Mark Waid pour travailler sur Kingdom Come. Ce comics publié chez DC, raconte l'histoire des super-héros retraités (cheveux blancs, dentiers, déambulateurs, mais toujours autant de muscles), forcés de retourner se battre contre une nouvelle génération de gros vilains. On y retrouve alors tous les super-héros de la Justice League et, bien sûr, Batman, Superman et Wonder Woman sur lesquels Alex Ross fait un remarquable travail artistique. Modifiant à la fois l'histoire, les pouvoirs et les costumes des héros, Ross nous offre un petit bijou en matière de comics. On adore ! 



Au début des années 2000, Alex Ross retourne chez Marvel pour travailler, avec Jim Krueger, sur une trilogie : Earth X, Universe X et Paradise X. Malheureusement, je n'ai jamais eu l'occasion de lire ces comics, excepté quelques extraits. Je ne sais donc pas véritablement ce que l'histoire raconte. Je ne préfère pas m'avancer au risque de vous induire en erreur, mais ça a l'air cool. Vous remarquerez que je suis honnête. Eh ouais ! Je suis comme ça, moi ! 



En 2004, Alex Ross peint les illustrations servant à l'ouverture du film Spider-Man 2. Ce n'est pas énorme, ça ?


Alex Ross retourne ensuite chez DC Comics (il change de maison d'édition comme de chemise, lui !) pour travailler sur Justice League of America (celui-ci, je l'ai lu !). Que vous dire de ce comics ? Eh bien, c'est une très bonne histoire de la JLA où les héros mettent sur la tronche aux méchants. Vous devriez aimer. 


Voilà, les amis ! 

Un petit article tout simple pour vous faire découvrir l'un de mes dessinateurs de comics préférés. Son art m'impressionne à chaque fois. 
Avec tant de précision et de réalisme dans ses illustrations, le monde des comics prend véritablement vie pour faire voyager les lecteurs et fans de super-héros dans des univers tantôt colorés, tantôt sombres, mais chaque fois plus rythmés par des aventures surprenantes ! 

Et si vous n'en avez rien à faire d'Alex Ross le dessinateur, vous pouvez toujours vous intéresser à la carrière d'Alex Ross le critique musical. 

F.K